Depuis cette date, la scolarisation suivant l’ascension de la cité accomplissait des progrès constants.
En 1960, pour une population de 12365 personnes on dénombrait 2428 élèves (Européens et Musulmans confondus) se répartissant dans les 61 classes des établissements Arzewiens.
6 écoles se partageaient l’enseignement primaire :
* l’Ecole des garçons du centre réunissait 11 classes pour 442 élèves.
*l’ Ecole des garçons de Tourville comprenait 4 classes pour un effectif de 155 élèves.
* l’Ecole des garçons de la Guethna comptait 9 classes pour 363 élèves.
*l’Ecole des filles “Air et Lumière” construite en 1950 englobait 18 classes où 720 élèves étaient accueillis.
* l’Ecole des filles de Tourville groupait 3 classes pour 136 élèves
*l’Ecole maternelle était composée de 5 classes abritant 242 élèves (136 garçons et 106 filles)
3 écoles assuraient l’enseignement secondaire du 1er cycle, l’enseignement agricole et l’enseignement professionnel :
*Le Collège Mixte d’Enseignement Général (dénomination moderne de l’ancien Cours Complémentaire) comportait 7 classes (2 cl. de 6eme, 2 cl. de 5eme, 2 cl. de 4eme et une cl. de 3eme) pour 245 élèves (126 garçons et 129 filles).
Cet établissement préparait ses élèves au BEPC, au BE, au concours de recrutement à l’Ecole Normale d’Instituteurs, à celui d’accès à l’Ecole de l’Air du Cap Matifou ainsi qu’à celui d’entrée à l’Ecole Professionnelle de Dellys.
L’école primaire des filles, l’école primaire des garçons et dans la même établissement le cours complépentaire mixte.
*l’Ecole des garçons de la Guethna dispensait l’enseignement agricole dans 2 classes fréquentées par 46 élèves.
*Le Collège Technique de garçons ouvrit ses portes le 1er Octobre 1960 au faubourg Tourville avec un enseignement étendu sur 2 ans, 40 élèves en 1ere année et 30 en seconde pour apprendre la menuiserie, l’ajustage et la mécanique automobile.
De nombreux élèves des écoles d’Arzew poursuivirent leurs études secondaires et supérieures accédant aux grades universitaires les plus élevés, rendant ainsi hommage aux qualités professionnelles au dévouement et à la persévérance de leurs maîtres.
Il est vrai qu’en ces temps là on ne disait pas instituteurs ou enseignants mais Maîtres, et que ces derniers bénéficiaient de tous les pouvoirs parentaux pour sanctionner par tous les moyens les “faiblesses” de leurs élèves.
Il convient de ne pas oublier l’Institut “Notre Dame du Travail” des religieuses trinitaires qui furent les premières à assurer l’enseignement aux environs de 1867, se spécialisant par la suite dans l’enseignement ménager dispensé aux jeunes filles.
Enfin , et pour clore le sujet, Arzew abritait un Centre d’Education Surveillée destiné au redressement de jeunes délinquants.
Situé sur le coteau surplombant la plage de Damesme et occupant la majeure partie de l’ancien domaine d’Hamisah, cet établissement , installé dans le château connu sous le nom de Richard, dispensait un apprentissage agricole sous l’experte direction de moniteurs spécialisés.