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La village et sa banlieue

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Le village



L’origine de propriété du territoire d’Arzew remonte au lendemain du départ d’Oran des Espagnols (1792).

Le Bey Mohammed-el-Kébir fit don des terrains à ses familiers et Mustapha-ben-Nioub reçut tout ce qui entourait le port d’Arzew

Ce vaste domaine fut ensuite acheté par Si-bel-Gaïd Cadi d’Oran qui, en 1845, en revendit le tiers à l’Etat Français pour la somme de 8 mille francs/ or.

Désormais la France en disposait.

Selon le rapport du Général BOYER daté de Septembre 1841 :
“ Arzew, bon port à 12 lieues d’Oran, n’a seulement que de très grands magasins destinés à l’entrepôt des blés”

La région n’était qu’une plaine sans arbres hérissée de broussailles et de palmiers nains.

Routes et chemins étaient inexistants, quelques sentiers conduisaient au port et, les grains, le sel et les sparteries arrivaient à dos d’ânes, de mulets et de chameaux.

Les bêtes fauves pullulaient et notamment les hyènes, les lions hantaient les environs.

Les points d’eau accessibles aux bestiaux n’étaient que des bourbiers.

“Si on jetait les yeux sur les cultures on voyait combien l’indigène, disposant de grands espaces, se retirait avec insouciance devant l’invasion des bois sur les sols destinés à la charrue”

Avec la présence Française la situation changea rapidement et, en 1844, la défense du futur village fut assurée par la construction de remparts crénelés faisant suite au fortin du Sud-Est qui défendait l’accès de la porte de Mostaganem.

Fin 1846 l’intérieur de l’enceinte n’offrait aux regards qu’un sol nu couvert de broussailles. Les rues et les places avaient été tracées mais les lots restaient vides.



Brusquement vers 1847, une partie des lots était attribuée, 50 maisons étaient achevées ou en cours de construction, un petit village élégant s’élevait maintenant et de confortables hôtels remplaçaient les misérables cantines d’autrefois.

L’hôtel du Golfe, ex Grand Hôtel, ex Hôtel de la Nièvre, et au rdc le bar de “Tchimet” : “Bar de la Source”


Une porte, située devant la place Philippe, permettait d’emprunter la route du futur fort du Nord.

En 1850 l’église dressait haut son clocher, en 1851, 143 lots à bâtir étaient distribués, le centre se peuplait chaque jour davantage.




En 1861 le Fort qui domine le village était achevé, en 1920 la porte de Mostaganem fut détruite pour permettre aux moyens modernes de locomotion de manœuvrer.


Porte de Mostaganem (photo tirée du livre de R.VILLOT)






L’église, la place d’Isly avec son marché couvert


Les débuts de la ligne régulière d’autobus Arzew-Oran


En lieu et place du 1er marché, transféré, le kiosque provisoire en bois. Il était monté puis démonté à chaque manifestation par la légion étrangère.


Le kiosque définitif

En 1926 la partie Sud de l’enceinte fut rasée et le monument aux morts édifié en plein milieu de la route en lieu et place des anciens lavoir et abreuvoir.


Le monument aux morts dû au ciseau du sculpteur CATHALA


En 1932 furent édifiés la poste et l’école maternelle puis, en 1946, le côté Ouest de l’enceinte fut démoli et un terre plein y fut aménagé et planté d’eucalyptus.

Ainsi en 100 ans le village s’était créé, sans modification significative du plan primitif, au pied du Djebel Sicioum.


La banlieue


Du Sud au Nord on parcourait, à cette époque, le faubourg Tourville, Les Jardins, La Guethna et le faubourg Chevrier.

Tourville : C’était un rectangle de 400 mètres sur 200 mètres dirigé dans le sens N.W.-S.E., appartenant au sieur OLIVA qui, en 1891, en proposa la cession à la Commune.

Le peuplement de cette petite agglomération datait de 1864, lors de la création du chantier d’alfa. De modestes bâtisses y furent édifiées en matériaux légers et, les citadins, par dérision, les baptisèrent “Village Carton”.

Les faubouriens s’insurgeant contre cette dénomination, péjorative à leurs yeux, obtinrent du Gouverneur Général, le 5 Juin 1892, une dénomination plus glorieuse: TOURVILLE, un des plus grands noms de la marine Française.



Les Jardins : Limités au Nord par le camp militaire “Saint Tropez “, à l’Est par la route annexe 11, au Sud par les berges de l’Oued Magoun et à l’Ouest par les mamelons du Djebel Dar Amara, ces quelques hectares furent longtemps délaissés par les Arzewiens car y poussaient avec vigueur le chiendent, la mauve et la bourrache.

Avant 1914 ne s’y occupaient que quelques maraîchers pauvres comme job qui avaient maille à partir avec la qualité des eaux d’irrigation.

Tout changea après 1920 où cet espace devint l’éxutoire naturel des nouvelles populations, bon nombre d’Arzewiens accédant à la propriété.

S’y trouvait notamment la villa du dernier Maire en exercice, Marc TOURNUT, à proximité immédiate du club de tennis.




Vue partielle des jardins. Au fond le CIOA sa grue et le « DUQUESNE »

La Guethna : Village indigène qui s’accrochait aux flancs du Djebel El Ouste sur la collinHaouillet-Sidi-ben-Nasseur comprise entre le Chabet dar Amara et le Chabet es Saffar.
Ce campement à 20 mètres d’altitude, exposé dans le sens N.E-S.W., pleinement ensoleillé et soumis au régime des vents frais, réunissait d’excellentes conditions d’habitat.







Route de la Guethna. Vue partielle du stade et école « Air et Lumière »


Les Chevriers : Tout à côté de la Guethna , situé sur un étroite terrasse exposée N.E.-S.W., en contrebas du Djebel Sicioum et à gauche de la route conduisant au Fort du Nord, il doit son nom à ses premiers habitants qui possédaient tous quelques chèvres dont ils tiraient une partie de leurs revenus, et a gardé sa dénomination première.