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LES PLAISIRS DE LA BOUCHE




Dans un village de pêcheurs les sardines en escabèche s’imposent




Une spécialité de riz héritée des rivages Ibériques “ Arroz empedrat




La Zarzuela : Spécialité des pêcheurs





L'oursinade à l'Arzewienne




Pêche aux clovisses à Damesme avec "rastro"



Les clovisses : vendues au verre à Arzew



Une autre spécialité espagnole :
“ Torta de chicharrones “



Mantécaos, rollicos, et moscatel



Monas caseras



Boisson la plus appréciée avant “le coco”, “l’anthésite” ou l’eau gazeuse “St Antoine”... consommée avec modération ... 12 gouttes matin, midi, et soir !!



Petite friture : La meilleure “kémia” des bars Arzewiens





Sans oublier les escargots en sauce piquante



Gaspacho et Paella partie




Et 3 moutons pour les amis. N’est-ce pas Dri ?



La fameuse melsa... sur un Kanoun électrique



Et des asperges sauvages....




Un choumbero urbain




La figue, la figue, la figue......... un choumbo





Des grenades........mais pas explosives





L'arbousier et ses arbouses....





Le jujubier et ses jujubes




Qui n'a jamais mâché des vinaigrettes
(oxalides)


LES “CURANDERAS”



La lecture de l’émouvant livre “L’Escalier de Béni-Saf” de notre compatriote Henriette GEORGES a ravivé en moi des souvenirs d’enfance enfouis dans ma mémoire.

Souvenirs partagés, notamment en ce qui concerne cette adoration païenne du Ciel, de la Terre et de la Mer, si vive que les trop grandes approches de nos dieux nous brûlaient les ailes plus d’une fois.

Les trop longues expositions au soleil, ajoutées à sa réverbération sur le sable de la plage comme sur l’eau de la mer, infligeaient de sacrées insolations malgré une prédisposition particulière au climat Arzewien.

Lorsque la tête devenait plus lourde que le corps, que le sang battait fort aux tempes, véritable carcan douloureux, il était grand temps de courir chez ma tia
“La Curandera” rue d’Enfert, pour me faire “enlever le soleil”.

Ma tante Toneta avait, en effet, ce pouvoir méditerranéen hérité de nos ancêtres de guérir certains maux, véritable défi au pragmatisme de la médecine moderne, souvent impuissante dans ces cas là.

Cela débutait invariablement par une casserole d’eau mise à chauffer sur le réchaud tandis que le “patient”, installé sur une chaise se faisait copieusement mais gentiment sermonner jusqu’aux premiers frémissements de l’eau annonciateurs de l’ébullition.

Prestement elle y retournait un gros bol de faïence et, après un signe de croix, murmurait une prière en Espagnol apprise un Vendredi Saint.

Durant cette supplique inaudible, l’eau, aspirée comme par miracle, s’engouffrait sous le bol.......et adieu la migraine......jusqu’à la prochaine fois.

“Un beso muy fuerte tia” dans ton repos éternel à Montfavet, loin de ta terre natale chérie.

Son pouvoir ne s’arrêtait pas là, il y avait un autre domaine où ses incantations faisaient merveille........les embarras gastriques, autrement dit
“l’empacho”.

Mes excès de jujubes, d’oranges trop rapidement avalées sans une mastication suffisante, de frita, de paëlla ou de calmars farcis me ramenaient inexorablement chez ma chère tante.

Une prière différente, murmurée de la même façon mais en utilisant cette fois un ruban consacré à cet effet, donnait des résultats surprenants.

Plié et déplié au dessus de l’estomac douloureux, le ruban, préalablement mesuré à trois longueurs de son avant bras, lui permettait durant sa prière, toujours précédée du signe de croix, de percevoir la gravité de
“l’empacho” et le nombre de fois qu’il faudrait exécuter la manœuvre.

Sa foi était si grande qu’il arrivait que le soulagement soit très sensible dés la première séance.

Aujourd’hui qu’elle n’est plus là, si d’aventure j’ai abusé, mais c’est devenu rarissime, du soleil au zénith, il ne me reste plus que les compresses d’eau vinaigrée et une bonne aspirine.

Pour
“l’empacho” je vous laisse imaginer les remèdes car à parler de cela mes yeux se mouillent.

Vite, vite, je reviens à mon récit, non sans avoir dû sécher mes larmes, car, dans mon émotion, j’allais oublier une dernière de ses prouesses.

Vous avez deviné ?........Et oui, elle savait aussi enlever le
“Mal de ojo”, en particulier lorsqu’il affectait un nourrisson ou un très jeune enfant.

Je sais bien qu’elle n’était pas la seule à soulager son prochain à Arzew, je crois même que dans chaque patio, ou presque, il y avait une
”Currandera”.

Qu’elles soient toutes bénies ces saintes femmes.

Antoine



Toneta PAREDES et son frère Gabriel GUTIERREZ



LES JOUETS ET JEUX DE MON ENFANCE



Qui n’a jamais entendu dire “ L’argent ne fait pas le bonheur “ , fameux dicton par ailleurs largement contesté.

Pourtant il est un domaine où, pour ma part et celle de mes amis, il s’appliquait parfaitement à Arzew.
Je veux parler des jouets et jeux de notre enfance dans cette belle ville qui fut notre.

Pour l’immense majorité d’entre nous, issus de familles pour le moins modestes, mais dotés d’une imagination sans bornes, nous étions habitués, par tradition, à fabriquer nos jouets à défaut d’espérer en recevoir au pied d’un sapin rarement prolifique

Notre bonheur n’était donc pas, il faut en convenir, affaire d’argent mais davantage de grande liberté, de joie de vivre et de débrouillardise.

J’y repense particulièrement maintenant que devenu grand-père j’observe, chaque fin d’année, l’abondance, la variété, la richesse des cadeaux de Noël de mes petits enfants vite lassés par cette multitude de jouets toujours plus perfectionnés qui ne leur procurent finalement qu’un bonheur bien éphémère.

Qu’elle était belle notre jeunesse lorsque, selon notre catégorie d’age, nous jouions dans les rues d’Arzew avec :


* Les Pignols : Simples noyaux d’abricots utilisés pour le jeux des petits tas ou dans les chenaux en fonte qui descendaient des toitures le long des façades.
Nous parlions alors de “Chapas” pour les plus gros de ces noyaux qui avaient plus de valeur, de “Castagnola” lorsque l’un d’eux, fissuré à force d’avoir été projeté, émettait un son grêle.
Ces mêmes noyaux, patiemment frottés sur le ciment des murs pour y faire un petit trou de part et d’autre devenaient , comme par magie, d’étonnants sifflets, après que l’amande ait été retirée.



*
Les Binagates : Billes, en terre cuite pour les plus modestes, en verre pour les plus riches (les fameuses agates colorées), en acier dites “bolos” (en provenance des roulements usagés) propulsées par le pouce dans des jeux où il était question d’annoncer avant l’adversaire des “Bon balayage”, “Bon qui t’arrête”, “Bon carambole” etc........

* Les Caruchas : Petites toupies en bois que nous faisions tourner à l’aide d’une ficelle.
Une fois en possession d’une toupie neuve, il convenait de supprimer la queue, de remplacer le support de rotation par un solide clou et enfin de caparaçonner la tête à l’aide de punaises.
Ainsi aménagée elle pouvait affronter les compétitions où, avec notre malice, voire notre “mala léché” coutumière nous essayions de pourfendre celle des copains avec les nôtres, ce qui se terminait parfois en “saragata”.




* Le Cerceau : Qui n’a pas poussé devant lui, en courant, une vieille jante de vélo à l’aide d’un fil de fer astucieusement courbé à cet effet ? .................et roulez jeunesse.

* Le Tour de France : Comme nous étions des inconditionnels du sport en général et des courses de vélo en particulier, la plus prestigieuse d’entre elles nous avait inspiré un jeu, le plus souvent pratiqué sur la plage où le parcours pouvait être aisément tracé.
Virages, montées, descentes, arrivées d'étapes, tout était reconstitué sur le sable humide.
Une capsule Orangina pour Louison Bobet, une capsule Pam-Pam pour Jacques Anquetil, une capsule Bao pour Fédérico Bahamontes, une capsule Coca-Cola pour Raphaël Gemeniani etc.....
Propulsées tout au long du parcours précité par la détente d’un pouce lâché par l’index, nos capsules ( je veux dire nos coureurs !!) progressaient au gré d’une course acharnée selon les péripéties du vrai Tour de France suivi à la radio.


* Les Osselets : Comme le jeu de la marelle, c’était plutôt l’affaire des filles ces petits os souvent colorés projetés en l’air et rattrapés par des mains habiles.

* Les Bilochas : Ceux qui comme moi fréquentèrent l'école primaire d'Arzew et, en particulier, la classe de Mr. CANDELA se souviendront que ce dernier, profitant des leçons de choses, apprenait à ses élèves la confection de cerfs-volants.
Du plus simple, dit "Bacalao", en forme de losange au plus compliqué dit "Estrella" en passant par celui dit "Luna" ou encore par le plus répandu dit "Barilete", des générations de petits arzewiens apprirent à réaliser ces merveilleux jouets populaires.
Pour commencer il fallait des "Canas" pour les membrures puis de la ficelle fine pour les ligatures, du papier pour la voilure (journal pour les plus modestes ou glacé de couleurs vives pour les plus riches), de la farine pour faire la colle et enfin des chiffons pour la queue.
Attachée au bout d'une longue pelote de fil solide enroulé sur un petit bout de roseau, il fallait faire voler sa "Bilocha" le plus haut possible.
Certains, s'étant appliqués, y parvenaient du premier coup tandis que d'autres, moins habiles, voyaient leur réalisation piquer vers le sol aux cris de "Ay, va de coumba, falta cola" proférés par les spectateurs réunis autour des compétiteurs.
A défaut de pouvoir ajouter du chiffon à la queue l'astuce consistait à y attacher une touffe d'herbe arrachée à proximité et l'engin dont l'équilibre était rétabli reprenait son essor sans plus de problème.
Venait alors le moment, à la demande générale, d'envoyer les messages, petits carrés de papier qui, enfilés sur la cordelette, remontaient poussés par le vent jusqu'au cœur du cerf-volant.
Jouets modestes, de peu de prix, d'une époque bénie où les enfants savaient se les fabriquer comme plus tard les "Caricos" avec les roulements à billes usagés récupérés chez les garagistes.




* Les Sarbacanes : Sans doute inspirés par de lointaines peuplades d’Amazonie vues au cinéma, nous confectionnions, avec la hampe des roseaux, de fabuleux tubes de lancement.
Les projectiles ( petits fruits de certains eucalyptus) propulsés par l’air de nos poumons venaient frapper la tête des copains qui ne tardaient pas à se venger......Qu’elle aventure !!!!!

* Le Pitchak : Probablement inventé par de futurs champions de foot en mal de ballon, ce jouet était un magnifique exemple de simplicité et d’efficacité.
De petits bracelets découpés dans une vieille chambre à air de vélo, réunis entre eux par une ficelle formant un rond, et à nous les jongleries jusque dans la cour de l’école pendant les récréations, au cours d’interminables compétitions.




* Les Estaques : Un manche en Y taillé dans une branche d’olivier, des tirants en cuir fixés sur le manche ( cuir récupéré chez “BLAS” sur de vieilles chaussures dont la languette était réservée à la partie destinée à recevoir les projectiles) , il ne restait plus qu’à acheter les élastiques gris de section carrée pour assurer la propulsion (oh! une bien modeste dépense).
Nos meilleurs projectiles nous les trouvions en nombre illimité plage de l’abattoir, petits galets bien ronds polis par le ressac de notre belle “Grande Bleue”.
Combien de bêtises n’avons nous commises avec notre habituelle malice toutefois dépourvue de méchanceté.
Carreaux cassés, ampoules de lampadaires explosées..........C’est ainsi que les tiroirs du commissariat de police regorgeaient d’estaques confisqués.
Après un bon apprentissage, ces lance -pierres devenaient des armes redoutables entre les mains adroites des chasseurs en herbe que nous étions.
Gare aux “Gorions”, alouettes, gros-becs et autres étourneaux du coin, la chasse était ouverte en permanence et pas besoin de permis.



* Les Carricos : Lointains ancêtres des actuelles planches à roulettes, ces petits véhicules demandaient un peu plus de maturité à la fois pour les construire à l’aide de planches et de roulements à billes récupérés mais aussi pour s’en amuser non sans risques de genoux écorchés ou pire de culottes déchirées.
Une planche rectangulaire pour l’assise, deux petites en croix articulée pour la direction, un gros roulement à l’avant et deux plus petits à l’arrière...........voilà l’affaire.
Pour le reste, une rue en pente pas trop fréquentée devenait le théâtre de nos folles chevauchées.
A plat ventre sur l’engin dirigé par les mains façon moto ou assis, la direction assurée par les pieds façon palonnier d’aviation, nous atteignions de belles vitesses.
Quand aux freins.................fais comme tu peux.
Parfois, mais je n’en dirait pas plus, le “Carrico” devenait, certains s’en souviendront, engin de transport .....et oui !! en ce temps là les voitures automobiles, comme les téléviseurs ou les machines à laver le linge, étaient rares.




2 ingénieurs-essayeurs aux réglages d'un carrico de compétion (Photo J.L JORRO parue dans l'Écho de l'Oranie)

Je ne voudrais pas terminer cette évocation non exhaustive sans dire un mot des jeux nocturnes alors que les parents, harassés après une dure journée de travail, s’installaient après souper sur le pas des portes, qui sur une chaise basse, qui sur une “Mecedora”, berceuse apparentée aux “Counas” enfantines, qui à même le sol, pour profiter des premiers instants de calme et de fraîcheur.

Pour nous qui vivions essentiellement à l’extérieur des maisons c’était le temps des jeux collectifs comme par exemple :


* Bourro Flaco : (selon l’inimitable définition d’Amédée Moréno)
Pour ce jeu on commençait par désigner un, deux ou trois “bourros” selon le nombre
Le premier de ces “bourros” se tenait courbé à l’horizontale, tête dans les bras, contre un mur. Le ou les autres “bourros” s’amarraient à lui par l’arrière enlaçant sa taille et se maintenant toujours à l’horizontale, tête dans les fesses du précédent.
Cela formait une sorte de chenille humaine qui s’agitait au maximum. Les autres joueurs devaient sauter à califourchon, par l’arrière, sur ce “bourro” mouvant, le plus loin possible vers l’avant sans se faire désarçonner par la monture.
Les uns et les autres chevauchaient l’âne formé par ceux du dessous qui n’arrétaient pas de gigoter malgré les coups de talons des cavaliers.
Lorsque l’un d’eux tombait à terre, il devenait à son tour le “Bourro Flaco”.



DIEU, QUE NOUS ÉTIONS ALORS HEUREUX,
CHEZ NOUS, A ARZEW
.


Antoine


♡♡♡♡♡♡


Le verbe " LLAMPER "

et ses déclinaisons




Bien entendu il y avait les
llamparas qui prenaient la mer en début de soirée pour rentrer au port, au petit matin, chargées à bloc de sardines qui, outre la pêcherie, alimentaient les nombreuses moragas des bandes de copains. Mais en réalité vous pensez bien, ce n’est pas de pêche dont je veux vous entretenir…


Souvenez vous de votre belle jeunesse à Arzew. !!…, vous y êtes ?…évidemment je veux parler des
llampeurs et des llampés !


Héritiers de traditions rigoureuses et otages d’une éducation par trop influencée par une religion stricte sur la question, nous n’avions aucun dialogue avec nos parents sur les sujets tabous que vous devinez.


Aussi lorsque nous nous hasardions à poser une question qui fâche, au mieux il nous était invariablement répondu : " tu sauras plus tard quand tu seras grand " au pire nous nous prenions une bonne calbote assortie d’un tonitruant " sin verguensa !"


Alors jeunesse oblige, il nous fallait une fois de plus faire appel à notre débrouillardise légendaire pour tâcher d’en savoir plus.


Lorsque nous avions repéré un couple de nos aînés qui commençait à fréquenter comme nous disions alors, nous devions redoubler de ruses indiennes pour, après avoir découvert le lieu discret où ils se donnaient rendez-vous.... (le mot flirter ne faisait pas encore partie de notre vocabulaire), s’en approcher assez près afin de pouvoir assister à leurs ébats, sans se faire repérer.


Ainsi débutait notre instruction sentimentale......... à l’école de la rue.


Si d’aventure le
llampé découvrait les llampeurs, il était, et il le savait bien, démuni de tout moyen de sanction car immédiatement menacé de " on va tout dire aux parents", et souvent rançonné justement pour ne rien dire.


Les années passant, et les générations aussi, les
llampeurs devenaient à leur tour des llampés et ainsi allait l’éducation des belles choses de la vie dans notre bel Arzew.


Parmi les coins favoris pour ces
llampages je citerai :


- la plage du port à l’abri des barques tirées à terre, surtout durant la fête du 15 août, histoire de faire plus amplement connaissance comme le rappelle si bien Jeannot ANDREU.


- le troisième quai, dans les meules d’alfa qui parfois s’embrasaient sans que l’on sache pourquoi…sans doute les feux de l’amour selon Vincent BARCELO.


- la crique, entre les gros blocs du quai où certains se croyaient à l’abri des regards indiscrets.



- la plage de l’abattoir qui offrait quelques cachettes bien connues des
llampeurs.

Aujourd’hui, lorsqu’au cours d’une promenade en bord de mer je découvre, sans les chercher, des nudités intégrales, il m’arrive de détourner les yeux, gêné par tant d’impudeur.


Les temps ont changé, les moeurs aussi, si bien que les enfants n’ont nul besoin d’astuces pour les apprendre, ces belles choses de la vie.


L’audiovisuel a pris une part importante dans le système éducatif avec des films, où il n’y a même plus le carré blanc, qui sont truffés de coucheries plus ou moins choquantes.


Il est loin le temps où il était seulement question de savoir si le "jeune homme" mourait à la fin !!


Les parents se sont adaptés à cette évolution abordant sans retenue nos anciens tabous avec leurs enfants,...... mais est-ce plus mal d'être instruit à l’école de la famille et non plus à celle de la rue ?


Les filles surtout se sont libérées vouant les duenas aux gémonies pour assumer de plus en plus tôt les prémices de leur sexualité, prenant bien garde toutefois à se protéger et pas seulement des petits pieds.


Voilà ! c’est mon clin d’œil Arzewien sur l’évolution de la société.


J'observe maintenant que ce sont nos anciens qui prétendent n'avoir plus que les yeux et qui en profitent pour s'adonner au
llampage.



Antoine