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Richesse d'une communauté

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L’ARTISANAT

Secteur bien fourni du tissu commercial de la société Arzewienne, l’artisanat, dans sa diversité, était source de revenus pour de nombreuses familles de la cité.


Vue depuis la place d'Isly vers la sortie de la ville. A droite une librairie papeterie journaux suivi d'une quincaillerie.

Des affaires les plus modestes à celles plus conséquentes, il convient de se souvenir :

- de l’entreprise de matériaux Ribaga
- du bourrelier Gayssot (rue Denfert )




- des tailleurs Benhamou
- tissus et
prêt à porter Laïck, Schoukroun (30 rue d'Isly)



Éliane Diaz, Marceau et Maurice Schoukroun devant leur magasin


- des coiffeurs Vicente (Ramonet), Flores, Lloret, Cecilio



Salon "Mondial" Ramonet (rue sainte Marie)


- du forgeron Salabert
- des merceries-bazar Palomba, Dadou, Luc
- des quincailleries-bricolage Gimenez, Sirerol



Rue d’Isly à gauche quincaillerie SIREROL


- des restaurants Pomares, Moreau, Derschlag, Benuka




Photos Emile BALLAGUER


- des bouchers-charcutiers Drey, Cuenca
- du papetier-libraire Peretti
- de la ferronnerie Quessada



Atelier Quessada début rue des Jardins


- du grossiste Sauveur (Félix) Benayoun
- des cavistes Baudet, Algudo, Sansano remplacé par Gluskov
- du photographe Simon
- de l’armement de bateaux de pêche Diaz “Micalet de l'oli"
- du bijoutier-horloger Nègre
- des horlogers Ginesti, Charlassier
- de l'armurier Château
- des épiciers Escolano, Martinez, Grau, Beltra, Loisel,
Juan, Albaladejo, Gomez, Bosassi


1946 ouverture de la 1ère épicerie Juan, rue d'Isly en face de celle de Nini LOISEL qu'ils prendront par la suite


Epicerie rue d’Isly



- des agriculteurs-viticulteurs Perez, Dubois
- des transporteurs Palacio, Faz et Marchado, Angelotti


Car PALACIO en 1930 (680) wtmk
Première ligne de car Arzew-Oran crée par 3 frères PALACIO Joseph, Vincent et Alexandre. Ici l'arrêt de Saint Cloud (30 juillet 1930)


- du cinéma-salle des fêtes Perlés
- du cordonnier Alcaraz “Blas”
- des cycles Sanchez
- de la mécanique-vulcanisation Erades, Furiosi, Macé
- de l’electricien auto Perrin
- de l’electricien Ravera, Albentoza
- des acconiers Tournut (Jules et Marc), Solves
- des peintres en bâtiment Garcia, Ballester
- des maçons Martinez, Rodriguez, Munos
- du peintre en lettres Barcelo “Titou”
- des menuisiers Goetz, Benzaquin
- des fruits et légumes Gonzales
- du Tabac Ros,Vales “Espagnolette”, Benkemoun, Giner



Rue d’Isly à droite Tabac GINER

- des hôteliers Picanon, Farrugia, Pomares



Hôtel des bains à l'étage et bar au rez-de-chaussée Farrugia


- des couturières Montaner, Gutierrez, Péres


METIERS DIRECTEMENT LIES
AUX ACTIVITES PORTUAIRES


-
La Capitainerie du port pour la gestion des l’activités du port.
Mr. Devevey occupait cette fonction

-
Les pilotes du port pour l’accompagnement des manœuvres d’accès aux quais et la sortie du port des navires de commerce.
Mrs Pisibon et Samani étaient chargés de ce travail.

- Les gardiens du phare
-
Mrs Mathias MARTZ (1867), MALARDÉ, ACARIAS

-
Les charpentiers de marine pour la construction et la réparation navale.
Trois entreprises œuvraient à proximité du port :
. chantier Fuentes
. chantier Montaner
. chantier Minuto





-
La mécanique marine pour l’entretien des moteurs des bateaux de pêche et la recharge des batteries notamment pour les lamparos.
L’entreprise Caccuitolo s’y employait pleinement.


Au premier plan à droite l'atelier Caccuitolo

-
l’armement de la pêche pour la fourniture des équipements divers des embarcations.
L’entreprise Diaz “Micalet de l’oli” y pourvoyait

-
Les glacières pour la fabrication et le conditionnement de la glace nécessaire au transport du poisson.
Située à proximité de la criée l’entreprise “Jeannot de la glace” s’en chargeait.

-
Les mareyeurs pour la commercialisation du poisson acheté à la criée.
Les frères Gonzalvez Louis et Jaime expédiaient le poisson jusqu’à Oran et même Alger.

-
Les poissonniers pour la vente ambulante du poisson.
Djilali avec son triporteur , Rodriguez “Merguisso”, et Martinez “Periquet” se partageaient cette activité.

-
Les conserveries de poisson pour la mise en boite des sardines, et des anchois la dernière étant exploitée par Mr COSTA de Chiffalo


L’ENSEIGNEMENT

De l’Ecole Maternelle à la classe terminale du Cours Complémentaire (3eme) en passant par les écoles primaires de filles et de garçons, par les classes des Trinitaires, jusqu’aux écoles d’apprentissage, de nombreux “Maîtres” comme nous les appelions se sont dévoués pour le plus grand bien de générations de petits Arzewiens dont bon nombre ce sont, par la suite, illustrés dans diverses disciplines.

Forts de leur sacerdoce, du soutien inconditionnel des parents et de la richesse des valeurs pionnières qu’ils inculquaient à leurs élèves, ils leur ont permis, sans le prévoir, d’affronter avec force et détermination la dure épreuve du dépatriement et de l’éxil.

Déjà cités au chapitres des personnalités, certains retrouveront, des années plus tard, avec une vive émotion quelques uns de leurs élèves et seront fiers de leur réussite dans la société compétitive de Métropole ou d’ailleurs.

Jamais notre reconnaissance ne sera assez grande à leur égard.


LES INDUSTRIES

Raisonnablement présentes à Arzew, les industries étaient appelées à un bel avenir avec l’arrivée du Gaz d’Hassi-Rmel en 1961, hélas l’histoire en décida autrement.

Avant 1914 s’élevait une
usine de conserves alimentaires à l’emplacement occupé par la suite par l’Usine à Soufre.

Prés du fort de la Pointe une
usine de viande frigorifiée fonctionnait pour parer à l’inconvénient qui résultait de la perte d’un grand nombre de moutons pendant le trajet Arzew-Marseille.

Pendant quelques années, à partir de 1905 on fabriqua à Arzew de l’
acide carbonique liquéfiée.

Une
minoterie s’installa également en 1905.

Une éphémère et chétive
“Société des Paillons” occupa de 1923 à 1928 quelques ouvriers.

De 1936 à 1939 une
fabrique de cordages livrait aux armateurs les fils nécessaires au montage des filets, remplacée dans le temps par une petite exploitation peignant et travaillant le crin végétal.

Dans une dépression du Djebel Orouze, à 1200 mètres de la Ville, en un site ravissant dénommé Ravin Saint-Antoine, Mr. Thomas MURIEL découvrit dans sa propriété une
source d’eau minérale chloro-bicarbonatée calcique, souveraine contre la dyspepsie, les lithiases biliaires et la congestion de foie




Située prés de la Guetna, elle était commercialisée avec un débit de 35 litres/minute sous l’appellation “Source Saint Antoine”.
Pour mémoire, une petite veine de cette même eau s’écoulait dans le chantier de marine des MONTANER, entre le 1er et le 2eme quai.



Dans les années qui suivirent la guerre 14-18, Arzew, grâce à son port, ajouta deux nouvelles industries dues à l’importation de produits pétroliers et du soufre :
- la
Cipan, pour les carburants destinés aux besoins de l’industrie d’Oranie.







- la
sargal, centre de stockage et de remplissage du gaz liquéfié (butane et propane). Exploité depuis 1954, le butane était stocké dans 4 sphères (3 de 500m3 et 1 de 1000m3) , le propane remplissait 3 réservoirs cylindriques horizontaux de 100m3. Entre 1949 et 1959 la progression de la consommation de gaz liquéfié était de l’ordre de 40000 tonnes.



L’
Usine à Soufre construite en 1921 pour le raffinage du soufre brut en provenance de Sicile et du Texas.
La fleur de soufre ainsi obtenue à raison de 6000 tonnes/an était destinée à la viticulture pour combattre l’oïdium.



Le sel, la soude, et le chlore receuillis dans les usines du lac El-Melah
(les salines) situé à 14 km. d’Arzew, dont l’exploitation remontait aux années 1850, furent intimement liées à l’histoire du port constituant un facteur régulier de son activité. Le rendement annuel variait de 40 à 65000 tonnes, la période d’extraction s’étendait de Juillet à Septembre portant l’effectif total des ouvriers à 300 durant ce trimestre.
En 1959, 40839 tonnes de sel furent exportées vers la métropole et certains pays étrangers.

Une fabrique de
carreaux en marbre et ciment, utilisant un procèdé importé d’Italie employait de nombreux ouvriers sous la conduite de contremaîtres expérimentés. L’aspect, la variété et la qualité des fabrications étaient justement appréciées par les entrepreneurs de travaux publics.

Sur les rives de l’Oued Magoun,
une briqueterie utilisait un gisement naturel d’argile, exploité par Mr. BERNAL dit “Kilino”.


LE REPOS DU GUERRIER


Après avoir passé en revue tous les secteurs actifs de la cité, il ne faudrait pas oublier pour finir en beauté.......je me demande si c’est bien raisonnable, mais après tout ne s’agit-il pas du plus vieux métier du monde !!!
Situé avenue de la Libération, face aux remparts, une entreprise de plaisirs charnels, qui avait échappé à la vindicte de Marthe Richard, et avec la jolie enseigne du
“Perroquet Vert” offrait ses services aux citoyens en mal de câlins.
Etablissement discret, indispensable au défoulement de la gent masculine et tout particulièrement des nombreux militaires en garnison à Arzew, il participait à sa façon à l’équilibre social de la ville.


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