En 1846, Arzew fut érigée en paroisse et, en 1850, l’église fut bénie.
L’édifice, dont le style s’apparentait à l’art Roman du XIIeme siècle, était flanqué d’un clocher quadrangulaire surmonté d’une croix et orné d’une horloge lumineuse à trois cadrans.
La construction de ses deux nefs latérales fut achevée en 1926.
Dédiée à “Sainte Marie, refuge des pêcheurs” l’église comprenait, outre le maître autel, une reproduction de Notre Dame de Lourdes et deux autels voués, l’un au “Sacré Cœur” et l’autre à “Sainte Thérèse de l’enfant Jésus”.
Les statues de saints qui flanquaient chaque pilier intérieur représentaient “Sainte Lucie”, “Saint Antoine”, “Saint Michel”, “Saint François d’Assise”, “Saint Joseph”,”Saint Christophe”, “Saint Antoine de Padoue”, “Sainte Jeanne d’Arc”, “Saint Pierre”, “Le curé d’Ars”, “Saint Augustin”, “Notre Dame du Sacré Cœur”.
Le campanile abritait trois cloches, la première mise en place en 1862, les deux autres datant de 1894.
Tous les 15 Août, la communauté chrétienne exprimait son unité autour de la vierge. Celle ci était portée en mer pour présider à la bénédiction solennelle des embarcations. Les chants et les cantiques alternaient jusqu’à la plage où, sous le soleil éclatant, aboutissait la longue procession pédestre poursuivie par celle en mer.
Un autre lieu de pèlerinage était situé sur l’esplanade du Fort du Nord, occupé par la “Légion étrangère”, dominant la Ville et le Port, où s’élève la vierge “Notre Dame des Flots” étendant sa protection aux marins et aux pêcheurs.
Cette réalisation due aux efforts conjugués de la “Légion étrangère” et de la Ville d’Arzew fut inaugurée en septembre 1957.
Enfin, une chapelle dédiée à “Saint Joseph” reçut la bénédiction, le 1er Mai 1961, dans le lotissement “Les Castors” au faubourg Tourville.
Un autre culte connaissait de nombreux adeptes puisant leur ligne de conduite dans le Coran.
Le culte islamique était pratiqué en deux lieux se partageant la faveur des fidèles :
- le plus ancien se situait à la Guethna, mosquée où étaient enseignés les préceptes coraniques
- au centre ville, rue d’Isly, s’élevait la grande mosquée qui, au rôle purement religieux ajoutait celui de dispenser l’enseignement de l’arabe littéraire 
Il n’éxistait, à Arzew, ni temple protestant, ni synagogue. La proximité du village de Damesme et de la ville d’Oran, la rapidité des moyens de transport permettaient aux fidèles d’y pratiquer leur culte.